La supplémentation en vitamine D : comment s’y retrouver ?
La couverture des besoins en vitamine D, par synthèse endogène ou par les apports de l’alimentation, est insuffisante pour une grande partie de la population, en particulier les personnes âgées. Une supplémentation semble donc nécessaire.
En cas de déficit avec des valeurs sanguines inférieures à 25 nmol/L, on recommande 1000 et 2000 UI par jour. Ces recommandations reposent sur des études épidémiologiques à grande échelle qui attestent à la fois l’efficacité et l’innocuité de ces quantités.
La vitamine D peut-elle être nocive ?
Comme toutes les vitamines liposolubles, la vitamine D peut être stockée et, en théorie, entraîner une intoxication. Mais heureusement, la marge de tolérance à la vitamine D est très large : si les intoxications à la vitamine D sont décrites dans la littérature, elles ne se produisent qu’en cas d’abus de substances dopantes chez les sportifs ou en cas d’indications incorrectes sur l’emballage.
La littérature concerne des patients ayant pris plus de 10.000 UI par jour pendant plusieurs mois. Seuls des taux de vitamine D dans le sang nettement supérieurs à 100 ng/ml peuvent entraîner les symptômes d’une hypervitaminose D qui se caractérise par des taux de calcium excessifs dans le sang et se manifeste par des malaises, des troubles de la digestion, des vertiges, des faiblesses musculaires, une soif constante et une miction excessive.